chauderie

⇒CHAUDERIE, subst. fém.

Auberge qui reçoit gratuitement tout voyageur de passage, en Inde. Il admire des danseuses dans une chauderie en respirant du vétiver (BALZAC, César Birotteau, 1837, p. 54).

Prononc. et Orth. Dernières transcr. ds LITTRÉ : chô-de-rie; chô-dre-rie. Ac. Compl. 1842 et BESCH. 1845 s.v. chauderie renvoient à chaudrerie. Lar. 19^e s.v. chauderie : ,,on dit aussi chaudrerie et chaultrie``. LITTRÉ et QUILLET 1965 admettent parallèlement chauderie ou chaudrerie. Nouv. Lar. ill.-Lar. encyclop. : chauderie, chaudrerie et chaultrie. Étymol. et Hist. 1711 chaveri (Lettres édifiantes et curieuses, Paris, 1717-74, t. 11, p. 18 ds DALG. t. 1, p. 269a), forme répertoriée dans la lexicogr. du XIX^e s.; 1782 chaudarie (SONNERAT, Voyages aux Indes Orientales et à la Chine, Paris, t. 2, p. 24, ibid.); 1819 chauderie (BOISTE). Empr. à une langue de l'Inde (Concani-marathe, hindoustani du Deccan , télougou , malayalam , v. DALG. t. 1, p. 269a et NED, s.v. choultry). Angl. choultry 1673 ds DALG., loc. cit. Fréq. abs. littér. :1. Bbg. QUEM. 2^e s. t. 1 1970.

chauderie [ʃodʀi] n. f.

ÉTYM. 1819, Boiste; chaudarie, 1782; chaveri, 1711; empr. à une langue de l'Inde avec infl. de chaud, chaude.

❖

♦ Anciennt. (t. de relations). Auberge qui reçoit gratuitement les voyageurs de passage, en Inde. || « Il admire des danseuses dans une chauderie en respirant du vétiver » (Balzac, César Birotteau, 1837, p. 54, in T. L. F.).

Encyclopédie Universelle. 2012.